L’automne dernier notre Fédération nous a fait l’annonce d’une possibilité de participer à une croisière dans ces iles. Nous avons répondu favorablement à cette offre et en voici quelques souvenirs.
Début janvier, nous nous sommes envolés de Roissy vers ces Iles Fortunées, autrement dit en langage contemporain les Iles Canaries, qui, comme chacun sait, sont situées dans l’Atlantique à environ 1.000 km au sud de l’Espagne où plus précisément nous sommes arrivés à Santa Cruz de Ténérife (ile de Ténérife). Nous avons immédiatement embarqué pour une semaine sur « La Belle de l’Adriatique », navire de Croisimer filiale maritime de Croiseurope, naviguant dans ces eaux océanes durant une période hivernale.
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Les Canaries Iles fortunées
Nous nous attendions à rencontrer à notre arrivée un nombre assez conséquent de retraités de notre établissement ; nous avons été assez surpris de nous retrouver peu nombreux étiquetés LCL, confirmation obtenue auprès du commissaire de bord.
« La Belle de l’Adriatique » est un navire de taille humaine (200 passagers maximum), pour cette croisière nous étions un total de 110 personnes. Son capitaine et son encadrement sont croates, avec cependant quelques français, dont le chef cuisinier, le personnel de service étant philippin. A bord nous avons retrouvé les mêmes qualités de service que sur la navigation fluviale à savoir un personnel extrêmement attentif et aimable, une très bonne qualité des repas tous pris à bord, un conférencier connaissant excellemment ces iles et une organisation des activités rondement menée. C’est donc dans ces conditions que nous avons parcouru plus de 1100 km en croisières avec un léger balancement du navire du à la houle, visitant ainsi 6 iles sur les 7 habitées.
Certes lorsque nous participons à un voyage nous sommes très sensibles aux qualités d’accueil et de confort mais il est, pour nous, encore plus important de découvrir, comprendre et si possible avoir des contacts avec habitants des lieux. Dans ces domaines nous ne fûmes pas déçus.
Ce qui nous saute au visage à l’arrivée c’est cette douceur du climat et ce ciel bleu alors que nous arrivions de notre froidure et grisaille hivernale. On comprend mieux pourquoi les grecs de l’antiquité nommaient ces îles les « Iles Fortunées » ou encore les « Iles des Bienheureux », ils y situaient les « Champs Elysées » lieux où héros et gens vertueux goûtaient le repos après la mort, de même que le « Jardin des Hespérides » aux fabuleuses pommes d’or.