VOYAGE EN BAIE DE SOMME du 12 au 15 septembre 2022
1er jour : Nous avons rendez-vous sur le parking de Leclerc Paridis, devant la boulangerie ANGE à 6h15, les 19 participants sont présents pour un départ un quart d’heure plus tard. Mais à 6h30, pas de car. Eric, le chauffeur nous attendait depuis un certain temps sur le parking, mais complètement à l’opposé près de l’enseigne BOULANGER, le magasin d’appareils ménagers. Le voyage démarrait plutôt mal. Le temps de charger les bagages, nous sommes partis avec un peu de retard.
En cours de route nous prenons le petit déjeuner à PARCE.
Nous sommes en direction d’ETRETAT. Là chacun s’organise pour le déjeuner libre, les uns ont leurs sandwichs, les autres achètent leur casse-croute ou se mettent en quête d’un restaurant. Puis, là, deux cas, les adeptes du sandwich ont eu tout le temps ‘’d’escalader’’ à gauche, pour dominer la porte d’Aval et l’aiguille creuse (l’emblème d’Etretat) ou à droite de grimper les marches afin de rejoindre la Chapelle Notre Dame de la Garde. Quant à ceux qui avaient choisi le restaurant, limités par le temps, ils se sont contentés de la plage de galets.
FECAMP 15H30. Nous avons rendez-vous, pour la visite du Palais Bénédictine. A la descente du car Eric nous dit que l’on doit se précipiter car il faut repartir à 16h 15, du fait de son temps de travail (conduite et activités annexes). Après discussion avec le voyagiste, tout s’arrange. Mais notre guide, pas au courant de l’évolution de la durée de notre temps de visite, poursuit sa course.
Nous passons certaines salles. Malgré cela nous pouvons faire quelques photos, et entre autres, dans le péristyle (en haut de l’escalier) un magnifique vitrail sur lequel nous voyons Dom Bernardo Vincelli élaborant un élixir. Il nous reste la dégustation et bien sûr la boutique.
Direction ABBEVILLE, pour notre installation à l’hôtel IBIS.
2ème jour : Départ de l’hôtel vers St VALERY SUR SOMME (bien dire Valery et non Valéry) où nous attend Hervé, le guide, qui nous fait découvrir les ruelles. Il nous conte que les reliques de St Valery (moine Lorrain qui vint évangéliser la région autour de 611) sont conservées dans un présentoir en argent et sauvegardées dans un coffre chez le Crédit Agricole. Au mois de juillet, durant les fêtes médiévales, cet ensemble est présenté au cours de la procession.
Après le repas, à ‘’La Pécherie’’, près de l’Office du Tourisme, nous rejoignons le parc ornithologique du Marquenterre. Au cours des années 50 un agriculteur souhaite agrandir son domaine. Il fait appel au savoir-faire des Hollandais pour construire un polder. Après 10 ans d’efforts les premières cultures de tulipes et jacinthes voient le jour. Mais face à la concurrence des Pays Bas cette activité n’est plus rentable. Ayant remarqué que les oiseaux étaient nombreux sur ces plans d’eau, il converti l’espace agricole en terre dédiée à l’accueil des oiseaux et, c’est en 1973 que le parc est ouvert au public. Dans ce refuge naturel, nous pourrons épier depuis une dizaine d’observatoires des migrateurs de toutes sortes : grands échassiers, palmipèdes, passereaux, rapaces. Plus de 300 espèces ont été recensées. Grace à la longue vue de notre guide naturaliste nous sommes au plus près des oiseaux.
Puis, nous partons pour Le CROTOY. Là nous montons à bord du train du Chemin de Fer de la Baie de Somme (dans lequel nous avons un wagon réservé). L’association qui le gère exploite l’ancien réseau des Bains de Mer qui relie les stations du Crotoy, Noyelles sur Mer (où la gare est en cul de sac. Le train stationne quelques minutes pour la remise en tête de la locomotive) et St Valery où nous retrouvons notre bus. Quant au train il poursuit sur Lanchères et enfin Cayeux sur Mer.
3ème jour : Nous partons vers Amiens pour une promenade dans les Hortillonnages. Site de trois cent hectares, lieu serein et retiré, loin des bruits de la cité où l’on ne pénètre qu’en bateau. En ce qui nous concerne ce sera grâce à des embarcations à moteur électrique. Notre groupe de 19 est séparé en deux barques.
Après cette escapade et sans perdre un instant nous prenons la direction du centre-ville et, plus précisément, de la cathédrale d’Amiens. Là, notre guide nous propose d’inverser les visites du fait de la pluie annoncée. Elle nous accompagne donc, le matin, dans les anciens quartiers d’Amiens et, entre autre, St Leu où nous allons déjeuner au restaurant ‘‘Le Quai’’.
Après un bon repas nous prenons la direction de la cathédrale sous une pluie battante et son abri est le bienvenu. Notre Dame d’Amiens, chef d’œuvre gothique, la plus vaste de France. Elle pourrait contenir deux fois Notre Dame de Paris. Et, même sa nef est la plus haute du monde.
Avant de reprendre le car, nous allons à coté à l’Office du Tourisme acheter quelques cartes postales, puis, sur l’autre trottoir nous faisons le tour du salon de thé de la Famille Trogneux.
Leur spécialité, le macaron (mais qui ne ressemble pas du tout à ce que l’on connait) est fabriqué depuis six générations.
Retour à l’hôtel. Après le diner, nous évoquons ces trois jours mais surtout l’avenir. Bien entendu les avis sont partagés mais nous en reparlerons.
4ème jour : Visite de la conserverie St Christophe à Argoules. La Famille Van Oost, conserveurs de père en fils, met en avant la gastronomie régionale. L’un des fils nous passe une vidéo qu’il commente, puis dégustation avec, toujours, le passage obligé à la boutique.
Vers 10h30 notre dernier rendez-vous est au Château de Regnière-Ecluse, un domaine millénaire. Nous faisons le tour de la propriété avec le car. Les 135 hectares du parc sont aménagés en deux parties : le Haut Parc au nord, le Bas Parc au sud. Nous revenons au bâtiment. L’intérieur a été aménagé par l’actuel propriétaire, autrefois commissaire-priseur (ça aide) qui l’habite encore. Cependant, aujourd’hui, le domaine est confié au Conservatoire du littoral en partenariat avec la Famille.
Déjeuner au restaurant à Rue et après le repas une des serveuses prend la photo de notre groupe.
Retour vers Nantes. où nous arrivons aux environs de 21h00.
Voilà grossièrement résumé ce séjour qui s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur.
Marc Charbonnel